RPS: Les Risques Psychosociaux

L’évaluation des risques psychosociaux est devenue un enjeu majeur pour toutes les entreprises. Le nombre de cas déclarés de harcèlement, de stress, de dépression, de burn-out, de tentative de suicide est en constante augmentation et ceux-ci sont de plus en plus reconnus comme accident du travail ou de maladie professionnelle. La responsabilité de l’employeur est donc engagée.

Que doit faire l’employeur?

L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs nous dit le Code du Travail dans les articles L4121-1 et L4121-2. Plus précisément encore, il est demandé à l’employeur de prévenir les faits de harcèlement dans l’article L1152-4.

L’employeur doit donc évaluer les risques psychosociaux dans son entreprise. Le résultat de cette évaluation est une annexe au document unique d’évaluation des risques professionnels.

Cette évaluation n’est pas facile à réaliser. Elle peut se faire en faisant des entretiens individuels avec un psycholoque ou, plus simplement, en demandant à chaque salarié de remplir un questionnaire qui sera ensuite analysé par un spécialiste. L’objectif est de détecter les mal-être au travail non communiqués par les salariés. Ces mal-être au travail représentent des risques de dépression, de burn-out voire de tentative de suicide. Identifier les mal-être au travail c’est identifier les risques psychosociaux. Dès lors des actions de prévention sont possible.

La prévention des risques psyhosociaux

Les actions de prévention sont à définir au cas par cas. Il faut d’abord bien analyser le problème. En général, c’est en discutant avec le salarié concerné que les détails se révèlent. Cette analyse approfondie permet d’identifier les solutions à mettre en place et ainsi éliminer la source du mal-être identifié.

Quels sont les résultats pour l’entreprise?

Une bonne ambiance de travail et des salariés sereins apportent de la performance à l’entreprise et impactent positivement les résultats de l’entreprise.

Jean-Paul BOLLIER